En nous la vie des morts ** / Lorette Nobécourt
deuil - solitude - amour
Nortatem a besoin de s'isoler loin de New York. Fred, son meilleur ami, vient de se suicider. Guita, son autre amie, est partie en France. Nortatem décide donc de partir vivre en ermite dans un chalet du Vermont, à l'orée d'une forêt. Pourtant, même furtivement, les femmes continuent à l'entourer : les premières, Guita et son ex Georgia, absentes mais rendues présentes par leurs mails, métaphysiques pour l'une, érotiques pour l'autre ; les secondes, une vieille Indienne étrange et sensuelle et la cadette du propriétaire de la cabane, paraissent le révéler à lui-même. Et puis, il emporte là-bas deux livres de Guita, qui s'intitulent l'un Le livre sept, l'autre En nous la vie des morts...
La figure du cerf, les thèmes du deuil, de la mort et de l'amour apparaissent dans des lieux et des époques sans cesse différentes, par l'intermédiaire de cette mise en abyme d'Entre nous la vie des morts et de l'énigmatique 7ème livre, dans ce roman baroque du même titre qui n'est autre que le 7e livre de Lorette Nobécourt. C'est un roman sur la renaissance d'un être après le deuil d'une personne aimée, un roman sur une quête spirituelle, sur le pouvoir de la lecture. Comme les messages véhiculés par les chapitres qu'il lit, le monde, son existence deviennent autant de signes pour lui à décrypter.
Je suis assez partagée par la lecture de ce roman. D'un côté, je lui reproche son ton un peu New Age général, brossant par exemple le parcours de telle femme qui part en Inde renaître à l'Amour avant d'accepter sa mort. Et puis aussi ces récits éclatés (c'est d'ailleurs le premier que j'ai préféré) que l'idée de mise en abyme ne parvient pas à rendre aussi percutants qu'une seule histoire dans l'histoire l'aurait peut-être fait. D'un autre côté, ses images, ses métaphores, sa mise en mots de certains sentiments tels que le deuil, de sensations, m'ont tout à fait conquises. J'aimerais avoir votre avis ! Avez-vous lu l'un des six autres romans de cet auteur ?
Lire aussi : parutions.com, Evene, Télérama,
La figure du cerf, les thèmes du deuil, de la mort et de l'amour apparaissent dans des lieux et des époques sans cesse différentes, par l'intermédiaire de cette mise en abyme d'Entre nous la vie des morts et de l'énigmatique 7ème livre, dans ce roman baroque du même titre qui n'est autre que le 7e livre de Lorette Nobécourt. C'est un roman sur la renaissance d'un être après le deuil d'une personne aimée, un roman sur une quête spirituelle, sur le pouvoir de la lecture. Comme les messages véhiculés par les chapitres qu'il lit, le monde, son existence deviennent autant de signes pour lui à décrypter.
Je suis assez partagée par la lecture de ce roman. D'un côté, je lui reproche son ton un peu New Age général, brossant par exemple le parcours de telle femme qui part en Inde renaître à l'Amour avant d'accepter sa mort. Et puis aussi ces récits éclatés (c'est d'ailleurs le premier que j'ai préféré) que l'idée de mise en abyme ne parvient pas à rendre aussi percutants qu'une seule histoire dans l'histoire l'aurait peut-être fait. D'un autre côté, ses images, ses métaphores, sa mise en mots de certains sentiments tels que le deuil, de sensations, m'ont tout à fait conquises. J'aimerais avoir votre avis ! Avez-vous lu l'un des six autres romans de cet auteur ?
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NOBECOURT, Lorette. - En nous la vie des morts. - Paris : Grasset, 2006. - 390 p.. - ISBN : 2-246-59451-0 : 18,90 €.