3 pièces de Maxime N'Débéka *

Publié le par S.L.

Les lendemains qui chantent * / Maxime N'Debeka

PIECE EN QUATRE ACTES

La première femme du village, épouse du Maître tout-puissant, apprend le retour de son neveu de la ville. Ce dernier, en pleine ascension politique, est chargé d?une mission par le gouvernement : celle de convaincre tous les habitants de la contrée, et donc le Maître et les Anciens, de couper les arbres au bois rare de leur forêt pour l'essor économique du pays. Le Maître disparaît, laissant les habitants perplexes. Son fils, qui devait un jour prendre sa succession, semble épouser les idées de son cousin. Seule la première femme reste fidèle à son mari au silence d'autant plus effrayant que d'abominables fléaux frappent le pays depuis.

Une pièce très engagée, aussi bien au niveau politique qu'écologique, marquant bien la division entre la ruralité attachée aux croyances, aux traditions et à la nature avec laquelle ils vivent en osmose, et la ville gagnée par le capitalisme colonisateur occidental. Un texte malgré tout très poétique et empreint d'un réalisme fantastique.

N'DEBEKA, Maxime.- Les lendemains qui chantent. - Présence Africaine, 1983. - 107 p.. - ISBN 2-7087-0417-6.

Le président / Maxime N'DEBEKA

DRAME SATIRIQUE EN TROIS ACTES

Un homme vient de prendre le pouvoir : il est le nouveau président. Au grand désarroi de son fils, il entend profiter de tous les gens fortunés du pays qui briguent le poste de second au gouvernement, jusqu?à les ruiner et à les humilier en public...

Un style fouillé tout en humour et dérision pour dénoncer la soif de pouvoir de l'être humain.

N'DEBEKA, Maxime. - Le président / préface d?Henri Lopès. - Paris : L?Harmattan, 1982. - 92 p.. - (Encres noires). -  ISBN 2-85802-225-9 : 9,15 euros.

Equatorium / Maxime N'DEBEKA

PIECE DE THEATRE
Guide-éclairé-père-de-la-nation veut écraser une rebellion et se couvrant de gloire devenir le chef d?état du pays. Pour ce faire, il fait appel au grand magicien douze-manières -trente-six -mains qui lui fait sacrifier et manger ses jumeaux, et épouser sa fille.

« Bien est pris qui croyait prendre » : un président qui n'hésite pas à tuer sa femme et ses enfants pour asseoir son règne va être la victime d?une sorte de «boule de cristal » qui lui désigne ses ennemis.

N'DEBEKA, Maxime. - Equatorium. - Présence Africaine, 1987. - 85 p.. - ISBN 2-7087-0488-5.

En complément:
vous pouvez lire dans le carnet "Entrevues"
 sa biographie et notre rencontre le mardi 19 mai 2004.
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