La Villa des mystères *
La Villa des mystères / Federico Andahazi
Traduit de l'espagnol (Argentine) par Claude Bleton
Traduit de l'espagnol (Argentine) par Claude Bleton
En cet été pluvieux de 1816 débarquent à la Villa Diodati, bordant le lac Léman, deux couples, Percy et Mary Shelley, Claire Clairmont et Lord Byron, suivi de son secrétaire, le docteur Polidori, méprisé et envieux du succès littéraire son maître. Dès son arrivée, ce dernier trouve dans sa mansarde une lettre étrange, déposée là par une inconnue, bientôt suivie par d'autres. Cette dernière lui conte le destin étroitement lié au sien de ses deux soeurs, les jumelles Legrand, comédiennes célèbres dans leur jeunesse pour leur beauté et leurs moeurs scandaleuses. Car cette troisième soeur cachée qui lui écrit serait un freaks, aussi monstrueuse que lettrée, dont l'élixir de vie ne serait pas du sang...
Un roman licencieux, dès l'incipit, on le pressent, qui aurait pu figurer dans l'enfer d'une bibliothèque, les moyens déployés pour obtenir le liquide précieux ne manquant pas. Ce détournement du pacte littéraire est éminemment humoristique, et certains passages du roman peuvent se lire à gorge déployée, tant le comique de situation s'y prête. Voici un roman gothique dont la modernité repose sur son lien direct avec la sexualité qui n'est plus seulement suggéré mais manifeste, et dont l'humour tourne en dérision l'invraisemblance des faits narrés. Un genre revisité.
Un roman licencieux, dès l'incipit, on le pressent, qui aurait pu figurer dans l'enfer d'une bibliothèque, les moyens déployés pour obtenir le liquide précieux ne manquant pas. Ce détournement du pacte littéraire est éminemment humoristique, et certains passages du roman peuvent se lire à gorge déployée, tant le comique de situation s'y prête. Voici un roman gothique dont la modernité repose sur son lien direct avec la sexualité qui n'est plus seulement suggéré mais manifeste, et dont l'humour tourne en dérision l'invraisemblance des faits narrés. Un genre revisité.