Cent ans de solitude **
Cent ans de solitude / Gabriel Garcia Marquez
Traduit de l'espagnol (Colombie) par Claude et Carmen Durand
Traduit de l'espagnol (Colombie) par Claude et Carmen Durand
José Arcadia Buenda part en expédition avec Ursula et quelques amis fonder une famille et un village loin très loin dans une contrée isolée. Arrive au village de Macondo des gitans, et avec eux de nouvelles inventions phénoménales. Parmi eux l'étrange Melquiades semble connaître bien des secrets, dont celui de la pierre philosophale, et lègue à la famille qui s'étoffe des manuscrits indéchiffrables, que les fils, portant le même prénom génération après génaration, tentent de comprendre, tandis que des guerres civiles éclatent, avec à la tête des libéraux son fils, le colonel Aureliano Buenda, des couples s'aiment, se désirent, enfantent, se déchirent, et meurent, tandis que le village naît, prospère, subit les ravages de la pluie et de la sécheresse, puis dépérit...
Une étourdissante épopée qui, l'espace d'un siècle, décrit la naissance, l'apogée puis la décrépitude d'une famille, de leur maison et de leur village. L'incipit déjà laisse pressentir l'ampleur du récit. Le mélange de magie, d'alchimie, de vie et d'espoir qui se dégage du premier tiers du roman est une pure merveille. Si le deuxième tiers s'attarde beaucoup sur le colonel Aureliano Buenda et les ravages d'une guerre civile sur un pays comme sur le coeur d'un homme, c'est peut-être ensuite pour mieux mettre en lumière la force de l'oubli et de la désinformation politique, médiatique et pédagogique, en l'absence de témoins du passé, trop peu nombreux pour être crus. Le colonel, célèbre le temps de deux générations, est ensuite totalement effacé de la mémoire collective dans le dernier tiers du roman, plus sombre, plus tragique. Seuls les descendants conservent la mémoire des morts... Et le dernier emporte avec lui l'élucidation des manuscrits et cette mémoire de cent ans de solitude d'une famille éteinte. Un chef-d'oeuvre incontournable.
Une étourdissante épopée qui, l'espace d'un siècle, décrit la naissance, l'apogée puis la décrépitude d'une famille, de leur maison et de leur village. L'incipit déjà laisse pressentir l'ampleur du récit. Le mélange de magie, d'alchimie, de vie et d'espoir qui se dégage du premier tiers du roman est une pure merveille. Si le deuxième tiers s'attarde beaucoup sur le colonel Aureliano Buenda et les ravages d'une guerre civile sur un pays comme sur le coeur d'un homme, c'est peut-être ensuite pour mieux mettre en lumière la force de l'oubli et de la désinformation politique, médiatique et pédagogique, en l'absence de témoins du passé, trop peu nombreux pour être crus. Le colonel, célèbre le temps de deux générations, est ensuite totalement effacé de la mémoire collective dans le dernier tiers du roman, plus sombre, plus tragique. Seuls les descendants conservent la mémoire des morts... Et le dernier emporte avec lui l'élucidation des manuscrits et cette mémoire de cent ans de solitude d'une famille éteinte. Un chef-d'oeuvre incontournable.