Corcovado ****/ Jean-Paul DELFINO
Le prix Carnets de SeL 2005
A mon sens LE MEILLEUR ROMAN de l'année 2005,
injustement oublié par les prix et les critiques.
Aconier travaillant dur aux docks, Jean Dimare voit sa vie basculer un soir de décembre 1920 où il tue accidentellement un serveur. En apprenant que ce dernier n’est autre que le fils d’un caïd de la pègre marseillaise, il embarque aussitôt sur un navire en partance pour Rio. Lettré et français, rebaptisé par l’administration Joao Domar, il est accueilli chez son oncle comme un fils prodigue, s’éprend de sa cousine et travaille dans un bureau sous les ordres d’un architecte. Bref, il mène une vie paisible et heureuse jusqu’au jour où est retardé le projet sur lequel son cabinet avait travaillé sans relâche : l’édification du Christ sur le sommet du Corcovado. Dévoré par l’orgueil, il quitte alors le droit chemin, devenu trop lent à son goût, pour devenir un chef de gang redouté dans tout Rio, avant de prendre la voie de la rédemption…
Embarquement pour un voyage de rêve dans le Rio des années 20 : vous serez immédiatement emporté dans le tourbillon des aventures rocambolesques de Joao Domar ! Au cœur de cet enchaînement de péripéties, Jean-Paul Delfino joue avec son protagoniste comme il cisèle les mots : en fin connaisseur du plaisir du texte, il sait faire vibrer chaque émotion, revivre chaque lieu, nous rendre attachant chaque personnage. Un roman magnifique, que l’on referme avec peine, brûlant d’impatience de voir publier la suite de cette trilogie.
Sans aucun doute ma révélation de l'année 2005, qui séduit d'ailleurs tout autant mon entourage.
DELFINO, Jean-Paul. – Corcovado. - Paris : Éd. Métailié, 2005. - 403 p. ; 22 cm. - (Bibliothèque brésilienne). - ISBN 2-86424-536-1 : 20 €.
A mon sens LE MEILLEUR ROMAN de l'année 2005,
injustement oublié par les prix et les critiques.
Aconier travaillant dur aux docks, Jean Dimare voit sa vie basculer un soir de décembre 1920 où il tue accidentellement un serveur. En apprenant que ce dernier n’est autre que le fils d’un caïd de la pègre marseillaise, il embarque aussitôt sur un navire en partance pour Rio. Lettré et français, rebaptisé par l’administration Joao Domar, il est accueilli chez son oncle comme un fils prodigue, s’éprend de sa cousine et travaille dans un bureau sous les ordres d’un architecte. Bref, il mène une vie paisible et heureuse jusqu’au jour où est retardé le projet sur lequel son cabinet avait travaillé sans relâche : l’édification du Christ sur le sommet du Corcovado. Dévoré par l’orgueil, il quitte alors le droit chemin, devenu trop lent à son goût, pour devenir un chef de gang redouté dans tout Rio, avant de prendre la voie de la rédemption…
Embarquement pour un voyage de rêve dans le Rio des années 20 : vous serez immédiatement emporté dans le tourbillon des aventures rocambolesques de Joao Domar ! Au cœur de cet enchaînement de péripéties, Jean-Paul Delfino joue avec son protagoniste comme il cisèle les mots : en fin connaisseur du plaisir du texte, il sait faire vibrer chaque émotion, revivre chaque lieu, nous rendre attachant chaque personnage. Un roman magnifique, que l’on referme avec peine, brûlant d’impatience de voir publier la suite de cette trilogie.
Sans aucun doute ma révélation de l'année 2005, qui séduit d'ailleurs tout autant mon entourage.
DELFINO, Jean-Paul. – Corcovado. - Paris : Éd. Métailié, 2005. - 403 p. ; 22 cm. - (Bibliothèque brésilienne). - ISBN 2-86424-536-1 : 20 €.